Quels sont les inconvénients d’une prothèse du genou ?

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La prothèse de genou est généralement proposée en seconde intention, pour traiter une arthrose avancée du genou ou gonarthrose, lorsque les traitements entrepris n’empêchent ni la douleur, ni une gêne fonctionnelle souvent handicapante.

Le rapport bénéfice risques suppose de bien connaître auparavant les éventuels inconvénients d’une prothèse de genou.

Quels sont les inconvénients chirurgicaux d’une prothèse du genou : les complications ?

Le premier inconvénient d’une prothèse de genou va être pour de nombreux patients le passage par le bloc chirurgical, avec la crainte de complications liées à  l’anesthésie ou au geste opératoire.

Pour une pose de prothèse totale ou unicompartimentale du genou, l’anesthésie peut être générale ou loco-régionale, de type péridurale : les complications sont rares, toute chirurgie demandant au préalable un rendez-vous obligatoire avec un médecin anesthésiste pour évaluer les risques.

Pour toute chirurgie du genou, les complications les plus fréquentes sont aussi les plus bénignes : hématome, problème de cicatrisation, infection superficielle.

Des complications comme les phlébites, les infections profondes, les lésions nerveuses ou ligamentaires sont devenues rares, en particulier chez un chirurgien spécialiste du genou avec une forte expérience.

Le rejet de la prothèse du genou, sa rupture ou son descellement sont rares mais possibles, et peuvent nécessiter une réintervention chirurgicale avec reprise de la prothèse.

Enfin, même si ce n’est pas une complication, une prothèse du genou a une durée de vie limitée, pouvant amener au remplacement de la prothèse au bout de 20 ans (écart 10-30 ans) si elle ne remplit plus sa fonction.

Quels sont les inconvénients d’une prothèse de genou : la récupération

Si l’acte chirurgical constitue pour beaucoup de patients un inconvénient majeur à la pose d’une prothèse de genou, une partie de leurs interrogations porte aussi sur la convalescence et la récupération.

De manière générale, les douleurs au genou en post-opératoire restent modérées, et bien soulagées par un traitement antalgique. Elles sont en principe plus faibles que les douleurs de l’arthrose du genou ou gonarthrose dont souffrait le patient jusque-là.

De petites anomalies peuvent aussi être constatées, comme une perte de la sensibilité (souvent transitoire), un défaut d’axe ou une discrète anomalie de longueur : les inconvénients au quotidien restent toutefois limités.

Les inconvénients les plus fréquents liés à une prothèse de genou sont liés le plus souvent à des troubles fonctionnels, d’autant plus marqués que la rééducation fonctionnelle du genou aura été imparfaite. C’est pourquoi il faut un dialogue permanent entre le patient, le kiné et le chirurgien orthopédique, ce qui est habituel dans une clinique du sport où les praticiens se croisent quasi quotidiennement.

Les gestes trop violents sur le genou (port de charges lourdes, impulsion, forçage sur l’articulation) restent notamment interdits.

Le patient porteur d’une prothèse au genou peut ainsi constater une raideur en flexion (flexion limitée), une extension imparfaite avec genou plié (le flessum), une instabilité ligamentaire ou rotulienne, une fonte musculaire de la cuisse.

La précision du geste technique du chirurgien orthopédique, avec utilisation de guide sur mesure, réduit fortement ces inconvénients, sans pouvoir toutefois les supprimer.

Ils restent toutefois modérés, et bien inférieurs aux inconvénients générés par l’arthrose initiale.

Les inconvénients d’une prothèse de genou : les 5 points à retenir

La pose d’une prothèse de genou pour soulager la douleur d’une arthrose avancée s’envisage généralement après échec d’autres traitements : pour fournir son consentement éclairé, le patient doit être conscient des quelques inconvénients.

  • Les principaux inconvénients d’une prothèse de genou sont dus à trois étapes indispensables : l’anesthésie, la chirurgie, la rééducation.
  • Les complications d’une pose de prothèse sont devenues rares, bien que toujours possibles.
  • Une chirurgie de genou peut nécessiter un remplacement de la prothèse au bout de 10 à 30 ans.
  • Les troubles fonctionnels post-opératoires sont limités, normalement inférieurs à ceux de la pathologie initiale.
  • Une bonne rééducation permet d’éviter de nombreux inconvénients, permettant de reprendre toutes les activités du quotidien sans forcer.

La pose d’une prothèse de genou permet ainsi d’améliorer fortement les gestes du quotidien et de reprendre les sports les plus doux, faisant oublier rapidement ses quelques inconvénients : le confort de vie est nettement amélioré pour plus de 90% des patients.