IRM

IRM veut dire « Imagerie par Résonance Magnétique ».
C’est une des techniques d’imagerie médicale les plus récentes. Elle permet de visualiser avec une grande précision les organes, les tissus mous, mais également les os et les articulations. C’est également un examen physiologique : des zones de souffrances peuvent apparaître, alors que la lésion reste invisible avec d’autres techniques.

IRM

L’IRM n’utilise pas de rayons X.

C’est un examen non irradiant qui utilise les propriétés des champs magnétiques. Pour les intensités utilisées, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme.

De quoi s’agit-il ?

IRM veut dire « Imagerie par Résonance Magnétique ».

Le mot magnétique fait référence au gros aimant qui constitue l’appareil. Le mot résonance indique que l’on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables, pour faire vibrer les nombreux noyaux d’hydrogène composant les tissus de votre corps. Le signal ensuite recueilli par une antenne donnera naissance à une image.

Le déroulement de l’examen

À votre arrivée, nous vous poserons une série de questions. Le plus important est de nous signaler si vous avez une pile cardiaque (pacemaker), une valve cardiaque, des éléments contenant du fer près des yeux ou dans la tête. Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, nous vous indiquerons les vêtements que vous devrez enlever. L’IRM se comporte comme un aimant géant vis-à-vis des objets contenant certains métaux. Vous ne garderez donc aucun bouton, broche, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.

Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen. Nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe médicale se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, nous pouvons à tout moment intervenir ou interrompre l’examen.

Vous resterez en moyenne 10 à 20 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile. Dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, d’arrêter de respirer pendant quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un moteur de bateau ou d’un tam-tam. C’est ce que nous appelons « une séquence ». Un examen comporte 3 à 6 séquences, voire plus dans certains cas.
Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

D’où vient le bruit pendant les séquences?

Le bruit est provoqué par l’alternance rapide du courant passant dans les bobines qui créent les ondes de radiofréquences nécessaires à l’acquisition des images.

Peut-on réaliser une IRM chez un patient porteur d’une pile cardiaque (pace-maker) ?

Les patients porteurs d’un pace-maker sont interdits d’accès dans l’enceinte de l’IRM car le champ magnétique dérèglerait la pile et entraînerait des troubles du rythme cardiaques qui peuvent être sévères.

Quelle est la durée de l’examen?

La durée moyenne d’un examen IRM varie de 15 à 20 minutes. Certains peuvent être plus courts et d’autres plus longs.

Je suis allergique

Il est nécessaire de nous signaler vos allergies, en cas de complément d’examen avec injection de produit de contraste. Le gadolinium employé en IRM provoque très rarement des réactions, moins souvent qu’avec les produits de contraste iodés utilisés notamment pour le scanner, qui eux-mêmes sont déjà d’une grande sécurité dans leur utilisation. Si vous présentez un terrain allergique, nous prendrons toutes les précautions nécessaires au bon déroulement de l’examen.

Je suis claustrophobe. Avez-vous un IRM ouverte ?

IRM

Depuis 2009, nous sommes équipé d’une IRM à ouverture large de haut champ. Cette IRM est clairement orientée vers le confort du patient, sans compromis sur la qualité image et le diagnostic. C’est la solution idéale pour les patients claustrophobes.

Pourquoi une IRM est-elle longue à réaliser?

Un examen IRM se compose de plusieurs séquences (4 à 5 en général) d’une durée moyenne de 3-4 minutes chacune. Cela permet de voir les organes dans plusieurs plans de l’espace (axial, sagittal, frontal, etc.), avec des contrastes tissulaires différents (images pondérées en T1 ou en T2). Certaines séquences sont répétées après injection de produit de contraste. L’acquisition des images prend donc en moyenne 20 minutes, auxquelles il faut ajouter l’accueil administratif, l’interrogatoire médical, le temps de déshabillage, d’installation dans l’appareil, le temps d’injection du produit, les pauses entre les séquences… si le patient bouge pendant une séquence, celle-ci devra être refaite, ce qui rallongera d’autant l’examen.

Pourquoi une IRM est-elle un examen coûteux?

L’appareil lui-même nécessite un gros investissement pour son acquisition et son installation (blindages électromagnétiques) et occasionne des frais d’entretien annuels très élevés. La durée de vie d’un appareil est d’environ 7 ans. Un personnel hautement qualifié est nécessaire et une mise à jour fréquente de l’ensemble du système informatique et des logiciels est indispensable. Enfin, l’interprétation des images nécessite une formation approfondie et spécialisée de la part du médecin radiologue, cette technique étant relativement complexe. Le coût élevé de l’IRM est compensé par la performance très élevée de cette technique, permettant d’éviter de multiplier les examens plus complexes ou douloureux pour aboutir au diagnostic.

Que faire si je pense être enceinte?

Par prudence, bien que l’IRM soit réputée inoffensive et n’émette aucune radiation dangereuse, il est conseillé aux femmes enceintes d’éviter de passer une IRM pendant le premier trimestre de la grossesse : c’est un principe de précaution.

À quoi ressemble une IRM ?

IRMb

L’IRM Bachaumont dispose d’une IRM à haut champ (1,5T), moderne et constamment mise à jour, à la pointe de la technologie. Pendant l’examen, vous serez confortablement allongé sur une table, généralement sur le dos, un petit coussin étant placé sous vos genoux. La table est ensuite relevée et glissée dans un tube de forme cylindrique dont les extrémités demeurent ouvertes pendant tout l’examen. La partie du corps à balayer est au centre de l’appareil.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il peut paraitre un peu long et le bruit quelque peu désagréable. Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Il est possible de le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que nous mettions en place une prise en charge particulière.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?

Le produit de contraste le plus souvent utilisé est le Gadolinium. Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d’allergie sont tout à fait exceptionnelles.

La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours. Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité). Il s’agit donc de contre indication formelles à l’examen, vous devez le signaler.

Résultats

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue.
Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Ce que vous devez faire

Avant l’examen, répondez attentivement aux questions qui vous seront posées (questionnaire écrit à remplir sur place). D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer.

À apportez le jour de l’examen :

  • la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
  • la liste écrite des médicaments que vous prenez,
  • le dossier radiographique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM)
  • tous vos résultats d’analyses de sang

Juste avant l’examen

Pour être plus à l’aise, il est conseillé, sauf indication contraire, d’aller aux toilettes. Pendant l’examen suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues. Si vous ressentez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.

Après votre retour à domicile

Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.